samedi 10 février 2018

Un marathon culturel !

Ce mois de février commence sur les chapeaux de roue.
Pourtant, en temps normal, c'est le mois où je termine avec grand peine ma période d'hibernation..



Janvier avait déjà été bien chargé, mais cette première semaine de février, nous avons battu des records ( effet collatéral de l'ouverture des Jeux olympiques?).

Tout remonte au mois de septembre lorsque nous avons pris nos abonnements au théâtre Jacques Coeur de notre ville, choisissant les pièces auxquelles nous souhaitions assister.. sans prêter aucune attention au calendrier,normal, nous sommes en retraite et avons le temps (sic).
J'en profite pour vous présenter le théâtre en question, ici l'extérieur:





Donc, en une semaine, nous avons vu... trois pièces de théâtre, aussi différentes les unes que les autres.

La première, déjà à l'affiche de la Comédie Bastille l'an dernier, qui a déjà tourné dans toute la France:




Je vous en livre une critique:
"Evita, amour, gloire etc., est étonnement jouée par un homme, Sebastiàn Galeota. Du haut d’une robe monumentale, ce comédien également danseur et acrobate, réalise ici une performance d’immobilité saisissante. Cette contrainte (voire même ce challenge pour un danseur) ne met que davantage en exergue la qualité de son jeu d’acteur : la voix, l’accent, les expressions… il ne joue pas Eva Perón mais le devient littéralement.
La mise en scène est renforcée par un vidéo-mapping d’images d’archives projetées sur l’immense robe d’Eva.
Stéphan Druet a voulu en savoir plus, au-delà de la romance et des fantasmes, sur ce personnage « paradoxal et fascinant ». Vêtu d’une immense robe blanche, le comédien Sebastiàn Galeota joue « le coiffeur d’Eva, qui depuis sa mort se prend pour elle, allant jusqu’à un dédoublement de la personnalité ». Sur la jupe d’Evita, sont projetées des images, transformant cet étonnant et émouvant personnage en son propre mémorial."

Un spectacle d'une heure, absolument époustouflant, une performance d'acteur, et un résumé d'histoire contemporaine fascinant.

Deuxième pièce, deux jours après, dans un registre totalement différent:


Le thème: " Un soap-opéra théâtral et réflexif en 33 épisodes.

Une compagnie est en train de monter devant nous un spectacle à partir des textes de Richard Hoggart (Sociologue anglais du vingtième siècle travaillant sur la culture des pauvres) mais dans une forme relevant des séries télévisées. Ce n’est pas simple de concilier l’exigence artistique et intellectuelle et une fiction populaire visant le divertissement. Nous assistons à leurs tentatives et à leurs débats internes. Ce faisant, Antoine Wellens encadre l’écriture collective d’une pièce drôle et documentaire sur la domination culturelle, l’ascension sociale et l’errance qui accompagne ceux qui changent de classe. Il met à jour les tensions entre les cultures populaires et savantes, et questionne ce que peut bien fabriquer le théâtre entre ces deux mondes."

Bon, j'ose l'avouer.. je me suis ennuyée à mourir pendant ces 2 heures qui m'ont paru interminables, et n'ai pas du tout réussi à trouver un quelconque intérêt à ce spectacle brouillon, touffus, bavard, et pour ma  part au thème largement daté..
Mais, mon mari a apprécié, preuve que cette pièce a un réel intérêt.. et que nous sommes heureusement différents!

Hier soir, enfin, une pièce qui réconcilie tout le monde, "le mariage forcé" de Molière, comédie - ballet en un acte et en prose de Molière et Lully, représentée pour la première fois en 1664 et jouée par une compagnie se revendiquant de " l'authentique théâtre baroque", à savoir:
"Visages blancs, gestuelle chorégraphiée, déclamation, costumes chatoyants, musique vivante avec des instruments anciens. Cet art théâtral, âgé de quatre siècles, restitue aux mots leur puissance, leur valeur originelle, force l’écoute et l’attention. Au théâtre baroque, le moindre geste est porteur de sens, au même titre que les mots, la position des doigts, des mains et du corps. Lesquels expriment une pensée, un sentiment précis. Cette chorégraphie particulière demande au comédien un travail rigoureux pour un résultat d’une grande puissance poétique."


Oserais-je l'avouer... nous avons rajouté une séance ciné à ce marathon culturel.
Nous avions un motif tout à fait raisonnable, puisque notre carte d'abonnement arrivait à échéance.. bon, mais nous avions surtout très envie d'aller voir le dernier Spielberg!



Réalisateurs et acteurs toujours au top, un bon scénario.. pas de problème, un très bon moment! 

Je regarde maintenant mon agenda de la semaine prochaine, et scoop, pas d'activité autre que les habituels cours de piano, yoga et randonnée..


Je me suis donc inscrite à un nouveau Mooc.. envie d'approfondir notre dernière visite parisienne sur cet artiste:



Heureusement, il y a encore de nouveaux films à l'affiche qui me tentent.. énormément, des bouquins à finir, et..je viens de recevoir le dernier bouquin de Caryl Ferey sur ma liseuse!




 Et surtout, surtout.. je scrute l'arrivée du printemps. 
Pour le faire venir plus vite, je suis même passée chez le coiffeur afin d' être présentable lors de son arrivée. Quand on connaît mon aversion pour cette épreuve, c'est signe que j'ai vraiment hâte qu'il arrive!

D'ailleurs, quelques 230 cigognes viennent de se poser dans la commune, le mimosa fleurit... il arrive!!





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